La finesse du Silambam

Alors que je travaillais avec Antoine Thibaut sur ma première interview pour l'art de la voie, nous avons pu échanger sur beaucoup de sujets intéressants et notamment la diversité des arts martiaux ainsi que leurs points communs.

Cet échange d'une rare richesse m'a donné envie d'explorer d'autres disciplines complètement inconnues de moi et je suis tombé sur le Silambam.

Ce n'est pas la première fois que parle sur le blog d'arts indo-malais comme le Pencak Silat et que j'étudie certains aspects des armes très ancrés dans cette région du monde, comme le Keris. Ma belle famille de Malaisie n'est pas non plus la cause unique de mon intérêt pour la signature spécifique du travail aux armes du Sud-est asiatique mais elle y contribue fortement.

Sans faire l'historique précis de cet art issu (à l'origine) de la communauté tamoule, je vous invite plutôt à observer la qualité du travail au bâton (le silam, arme principale du silambam bien qu'il existe des techniques à mains nues appelées kuttu varisai et d'autres armes possibles à l'étude comme le Souroul Pattaï ou le baton court). J'ai également tenu à présenter ici une pratiquante et non pas un pratiquant.

A noter que je trouve sur cette vidéo de nombreux points communs avec la pratique du Jo et notamment dans quelques postures et principes. Il est cependant interessant de préciser que le Silambam se pratique sous trois aspects très différents (traditionnel, gymnique ou encore purement démonstratif) comme beaucoup de disciplines martiales indo-malaises, ancrées dans les fêtes populaires et les grands événements rythmant la vie locale (mariages, fêtes religieuses etc...).

Pour ceux qui désirent en savoir plus sur les arts martiaux de cette région (et bien d'autres), je vous invite enfin à compulser les publications d'Antoine et son équipe. Vous trouverez aussi des éléments sur ce site (en Francais).

source : Aishwarya Manivannan