L’artiste cachée du Budo : Chronique abrégée de Takako Kunigoshi

Publié le 14 Septembre 2020

Takako Kunigoshi en 1935 (uke : Shigemi Yonekawa) Source : Photographie tirée d'une publication du Shukan Asahi weekly magasine

Takako Kunigoshi en 1935 (uke : Shigemi Yonekawa) Source : Photographie tirée d'une publication du Shukan Asahi weekly magasine

Si l’histoire de l’Aïkido d’avant-guerre fascine nos contemporains, il est intéressant d’en étudier les mythes, les croyances, les exploits mis en lumière pour la postérité mais également l’ombre derrière laquelle se trouvent parfois des personnages surprenants.

A l’heure où l’Aïkido peine encore à considérer ses pratiquantes et à leur reconnaître une place, l’histoire discrète de notre discipline révèle qu’une attention toute particulière a été accordée par Moriheï Ueshiba à une femme : Takako Kunigoshi.

Sans son travail primordial mais méconnu, c’est la nature profonde de notre Aïkido qui resterait dans l’ombre.

Takako Kunigoshi

 

De l’artiste en herbe au Dojo de l’enfer :

La présence active des femmes dans l’histoire des arts martiaux Japonais est un fait historique reconnu mais souvent ignoré par les pratiquants eux-mêmes. L’histoire de Takako Kunigoshi, en filigrane de celle de ses contemporains masculins, révèle douloureusement cette situation. Née en 1911 à Takamatsu, dans la préfecture de Shikoku, Takako Kunigoshi est le pur produit d’une famille de militaires. Bien qu’ayant baigné dans un milieu martial, elle intègre dans sa jeunesse la prestigieuse université Nihon Joshi Daigaku, fondée le 20 avril 1901 par Jinzo Naruse, qui deviendra la plus ancienne et la plus grande université privée pour femmes du Japon. Takako va se former particulièrement dans la section des beaux-arts de l’université où elle continue de manifester un intérêt concret pour les arts martiaux Japonais et son influence dans la sphère artistique et le théâtre traditionnel.

Agée de 22 ans, alors qu’elle est à quelques mois d’être diplômée[1], la jeune étudiante effectue des recherches poussées sur le Kembu, un art martial Japonais, historiquement destiné à raffermir le courage et la détermination des troupes par des performances scéniques, qui combine la danse, le théâtre et le maniement complet des armes traditionnelles (sabres, éventails, lances etc…). Sur les conseils de son père, elle se rend en janvier 1933 avec quelques amis au Kobukan Dojo où un certain Moriheï Ueshiba donnait aux acteurs des stages de perfectionnement au maniement du sabre[2].

Le Dojo de l’enfer est ouvert depuis 2 ans seulement et l’on y enseigne principalement du Daito-ryu Aïkijujutsu dans un cadre très strict. Une grande partie des élèves sur place sont étroitement liés aux contacts militaires du fondateur. Takako Kunigoshi est pourtant bien reçue sur place et, si on lui indique que malheureusement il n’est pas enseigné ici l’art du Kembu, certains lui proposent même de rester pour observer un cours sans lettre de recommandation, ce qu’elle accepte. Il est très probable que cette situation soit liée au fait que la famille Kunigoshi dispose d’une bonne position sociale et demeure étroitement liée à l’armée. Convaincue par ce qu’elle observe dans ce « cours d’essai », Takako Kunigoshi décide courageusement d’intégrer le Dojo.

 

Le Kobukan lors de son inauguration en 1931

 

Dans les coulisses de l’enfer :

La jeune femme débute son apprentissage en allant tous les jours aux premiers cours du matin entre 6 heures et sept heures puis elle se rend ensuite à l’Université. A cette époque l’entrainement sur place dure 6 jours sur 7. La plupart de ces cours sont assurés par quelques élèves internes que Takako Kunigoshi va désigner dans une interview, il s’agit notamment de Rinjiro Shirata, Shigemi Yonekawa, Kaoru Funahashi et Tsutomu Yukawa. Le célèbre dojo de l’enfer ne dispose alors que des conditions les plus spartiates et il n’existe aucun dortoir pour les élèves internes qui dorment à même le sol.

Coté mixité, la débutante doit également composer avec le fait qu’elle n’est que la troisième femme présente aux cours. Seule une certaine Kazuko Sekiguchi, plus jeune qu’elle de deux ou trois ans, assiste au cours régulièrement. Il est à noter que la fille d’O-senseï, Matsuko Ueshiba, âgée également de 22 ans, se joint parfois à elles. L’intimité et la proximité sont compliquées à gérer pour les jeunes femmes. Elles arrivent généralement très tôt afin de pouvoir se changer et il faut soit parvenir à réveiller les élèves qui sont sur place, soit patienter dehors dans le froid[3]. Ces problèmes sont également ponctués de rencontres marquantes car la jeune femme fait également le trajet pour aller au dojo en compagnie de Kenzo Futaki, qui deviendra une sommité dans le domaine de la macrobiotique. Ce dernier aide d’ailleurs souvent les jeunes femmes à réveiller ses camarades masculins afin de leur éviter d’attendre trop longtemps.

A cette période, les élèves ne paient encore aucune cotisation spécifique (chacun apportant ce qu’il peut au dojo) et l’atmosphère sur place est stricte mais familiale. Hatsu Ueshiba, la femme du fondateur ou bien sa fille Matsuko, font régulièrement à manger pour une grande partie des présents qui sont censés s’occuper du nettoyage intégral des lieux en compensation. De son côté, O-senseï, quand il est présent, est un professeur très abscons qui s’exprime pour ses élèves en utilisant uniquement des références mythologiques et un dialecte parfois très ancien, proprement incompréhensible pour son audience. La jeune femme témoignera sur le sujet de la complexité de ce qu’elle a reçu et de l’incompréhension totale dans laquelle se trouvaient ses contemporains à la fin d’une explication où même d’une technique que leur professeur ne montrait jamais deux fois. Parfois, certains cours sont donnés avec des armes et la jeune femme va aussi témoigner de son étude des baïonnettes en bois, des sabres en bois ou bien des attaques contre une lance.

Fait intéressant, pour suivre les cours, Takako Kunigoshi va s’acheter un hakama blanc d’une qualité modeste afin de respecter l’étiquette du Kobukan. Elle déclare d'ailleurs qu'elle n'est pas la seule à porter un hakama blanc à cette époque. Effectivement, ceux qui peuvent se l’offrir sont invités à l’époque à porter cet habit traditionnel sans aucune consigne sur la couleur ou la forme de celui-ci. Moriheï Ueshiba semble d’ailleurs totalement indifférent sur ce point, insistant juste sur la nécessité de porter un hakama. Peu à peu, au fur et à mesure des entraînements, le hakama de Takako Kunigoshi finit par se salir (accidents de lavage et/ou salissures répétées) et elle finit par le teindre en noir. L'étudiante se rend compte que son corps commence également à se renforcer[4].

 

Quelques illustrations de Budo Renshu (source : Guillaume Erard)

 

De l’aide-mémoire à Budo Renshu :

Ce sont les difficultés de compréhension qu’elle a avec son professeur qui poussent un jour Takako Kunigoshi à forger ses propres outils. Etudiante en art et disposant de compétences certaines en dessin, elle prend peu à peu l’habitude de redessiner chez elle les techniques démontrées en cours afin de pouvoir les mémoriser correctement.[5]

La qualité de son aide-mémoire attira l’attention de ses condisciples et son travail fut même présenté à Moriheï Ueshiba qui, là-encore, l’autorisa sans réserve. Il est même précisé que quelques pratiquants se mirent régulièrement « à poser » pour elle afin qu’elle puisse réaliser les dessins qu’elle souhaitait. Ce simple fait est étonnant car on présente souvent le dojo de l’enfer comme un lieu d’une incroyable dureté physique où le secret technique demeure entretenu, a fortiori à l’endroit des débutants. On constate cependant que, par ce geste de bienveillance, c’est toute une réalité historique de l’enseignement de Moriheï qui va bientôt se transmettre.

L’idée de créer un ouvrage basé sur le travail de Takako Kunigoshi finit par s’imposer à toutes et tous alors que la jeune femme n’étudie pas depuis plus d’un an au Kobukan. Avec l’autorisation de Moriheï Ueshiba, des séances de pose plus formelles furent bientôt organisées au Kobukan après les derniers cours du soir. La jeune femme put ainsi capturer les gestes d’élèves plus expérimentés tels que Kenji Tomiki (alors secrétaire du Kobukan), Funahashi Kaoru et Yonekawa Shigemi sous la direction complète de Moriheï Ueshiba. Parfois, la pose fut capturée très simplement, d’autres fois la jeune élève devait se contenter de croquer l’essentiel du geste par des traits et des figures dont elle terminait plus tard l’entièreté du détail une fois rentrée chez elle.

O-senseï prit finalement ce « travail » très à cœur pendant un peu moins d’une année où il corrigea régulièrement certains croquis de Takako Kunigoshi en révisant certaines positions ou un point particulier du geste. L’ouvrage complet une fois terminé bénéficia même de deux éditions dont seule la première édition fut rendue publique (avec quelques erreurs et approximations relevées par les experts contemporains[6]). Les explications manuscrites accompagnant les dessins de Takako Kunigoshi sont très probablement celle de Kenji Tomiki[7] et forment un tout de 218 pages pour 166 techniques d’une similitude extrême avec le catalogue secret du Daito ryu aïkijujutsu.

Le portrait d'O sensei par Takako Kunigoshi (source : Aikido Italia Network)

 

Otomo au féminin pour O-senseï :

De 1933 à 1935, l’entrainement quotidien de Takako Kunigoshi et son travail de reproduction technique finit par l’installer durablement dans le paysage du Kobukan. Elle fut également la responsable directe de l’enrôlement de Gozo Shioda en recommandant le dojo à Munetaka Abe, le directeur de son école élémentaire[8] (lui-même vint observer les cours puis les recommanda à Seiichi Shioda, le père de Gozo Shioda), Dans son interview réalisée par Stanley Pranin, elle précisa un fait important « Ueshiba sensei ne m’a jamais fait me sentir différente en changeant des choses parce que j’étais une femme » (n.d.a : elle indiqua toutefois dans une interview qu'O-sensei ne portait pas ses coups pour cette raison). Elle précise  globalement n’avoir jamais reçu un traitement de faveur, avoir pris l’ukemi pour son enseignant et avoir voyagé avec lui jusqu’à Ayabe, Tanabe ou Kumano. Comme n’importe quel autre deshi qui voyageait avec O-senseï, elle portait ses valises et veillait sur l’ensemble des biens de son professeur.

De façon identique au travail des autres Otomo, elle était également censée deviner les intentions d’O-senseï, suivre ses facéties et ses différents besoins lors de ses pérégrinations.

Cette relation de confiance permit notamment à Takako Kunigoshi de tirer le portrait de son maître en 1935 mais aussi de gagner une solide réputation d’élève expérimentée venant absolument tous les jours. Elle fut également surnommé « Le prodige du Kobukan » par Rinjiro Shirata.

Ultime consécration pour « une débutante », l’ouvrage qui, sans ses talents n’aurait pu voir le jour, va servir régulièrement de Makimono (rouleau de transmission) de substitution ou de Densho (document traditionnel contenant les enseignements d’un ryu-ha) dans les années à venir aux élèves expérimentés ayant maitrisé les techniques de base[9]. Certaines sources précisent également qu’en 1935, Takako Kunigoshi aurait reçu son propre certificat sous forme d’un manuscrit contenant là encore l’équivalent du Hidden Mokuroku. Ces mêmes sources, confirmées par la principale intéressée, indiquent qu’on lui aurait également décerné par la suite le grade de 3ième dan sans qu’elle en soit directement informée.

 

Une illustration du "Manuel Fantôme". Cela ne vous rappelle rien ? (source : aikido sangenkai)

 

Du Daito-Ryu à la self-defense :

L’histoire martiale de Takako Kunigoshi prend un autre tournant lorsque plus tard (entre 1936 et 1937), une fois fraîchement diplômée, elle est mandatée par Moriheï Ueshiba pour intégrer en tant qu’enseignante le dojo privé du célèbre amiral Isamu Takeshita. Elle y enseignera ainsi le daito ryu aïkijujutsu pendant plusieurs années à des jeunes femmes bien nées bien que certaines sources s’accordent à dire qu’elle démontrait plutôt une forme de self-defense basée sur l’enseignement qu’elle avait reçu depuis 1933. Dans son interview réalisée par Stanley Pranin, Takako Kunigoshi précise sur le sujet qu’elle enseignait déjà la self-defense à un public féminin employé par une compagnie située non loin de la fameuse Porte du Tonnerre (Kaminari Mon) du temple d’Asakusa à Tokyo[10].

De façon générale, la jeune femme continuera de fréquenter le Kobukan jusqu’en 1943 et va effectivement s’impliquer dans l’enseignement d’une forme de self-defense à destination d’un public féminin. La preuve la plus parlante de cette époque est le méconnu « Manuel Fantôme » de Fujiko Suzuki, fondatrice du Yamato Ryu Goshinjutsu. L’ouvrage, datant de 1937, est une sorte de « Budo Renshu au féminin » (bien qu’il ne soit jamais fait mention de Daito ryu aïkijujutsu) et ses illustrations sont également l’ouvrage de Takako Kunigoshi[11]. Sur les 243 pages, on trouve d’ailleurs des illustrations dont la parenté technique semble sensiblement proche de la discipline de Moriheï Ueshiba (la différence se trouve principalement dans le fait que les sujets sont habillés à l’occidentale et que Tori est un personnage féminin). L’ouvrage est d’ailleurs souvent estimé a posteriori par les experts comme un produit des étudiants d’O-sensei dont le nom figure en bonne place[12]. L’engagement de Takako Kunigoshi semble d’ailleurs se poursuivre  bien plus longtemps que sa médiatisation laisse à le penser car la jeune femme tente d’enseigner pendant la guerre bien que les bombardements et les alertes rendent son projet peu à peu impossible[13].

Certaines sources précisent que sur ce point que Takako Kunigoshi fut également active dans le milieu des arts martiaux après la guerre et notamment en Goshinjutsu. Elle est d’ailleurs également « créditée » (bien que son nom ne soit pas mentionné, sauf erreur) des illustrations du premier ouvrage d’Aïkido de Moriheï Ueshiba datant de 1954 et intitulé Aïkido Maki No Ichi publié à titre privé par la fondation Aïkikaï et distribué à quelques élèves triés sur le volet[14]. Toutefois, l’élève prodige d’O-senseï semble se désintéresser peu à peu des arts martiaux pour lui préférer la cérémonie du thé à la fin de sa carrière professionnelle à l’âge de 55 ans.

Takako Kunigoshi

Héritage et enseignements :

Takako Kunigoshi est décédée dans l’anonymat absolu en 2000 pour le petit monde de l’Aïkido. On peut constater que c’est pourtant en grande partie grâce à cette femme brillante, étudiante en daito ryu aïkijujutsu, que nous devons les 2 ouvrages techniques (sur 3 au total) réalisés par le fondateur de l’Aïkido. Nuance importante : c’est également une femme ET une débutante à qui nous devons la plupart de nos connaissances techniques sur Moriheï Ueshiba (dans un monde où les collèges techniques sont pourtant des légions « masculines » de techniciens). C’est de surcroît du fait de la dévotion martiale d’une femme déterminée que nous devons aujourd’hui le génie martial de Gozo Shioda senseï.

Au-delà des questions de genre, il est enfin passionnant de lire qu’en deux ans d’entrainement quotidien, une élève déterminée peut se voir mettre en avant par son enseignant, s’impliquer dans des projets techniques, recevoir la licence de pairs plus gradés et marquer à jamais l’histoire des arts martiaux.

Merci Takako Kunigoshi sensei !

 


[1] Stanley Pranin, L’interview de Takako Kunigoshi, “The Dainty Lady Who Lit Up Moriheï Ueshiba’s Kobukan Dojo”, Aïkido Journal, 1981.

[2] Effectivement, à cette époque, le fondateur de l’Aïkido a effectivement conduit des séminaires privés à destination des danseurs professionnels et des acteurs de Kabuki afin de perfectionner leurs performances scéniques et de rendre plus crédibles leur prestation. Une photo célèbre, parue notamment dans Invincible Warrior de Johns Stevens témoigne de ces séminaires.

[3] Ces éléments sont évoqués dans l’ouvrage de Stanley Pranin, Aïkido Pioneers – Prewar Era, Aïki-news et sur le site de Simone Chierchini, Aïkido Italia Network, dans son article intitulé « Takako Kunigoshi, Kobukan Dojo Artist and Budoka ».

[4] Takako Kunigoshi mesure à peine 1m53 et se décrit initialement comme d’une constitution plutôt frêle qui aime à s’entrainer avec des partenaires plus petits qu’elle.

[5] Sur cette question se référer à l’article de Guillaume Erard intitulé « Budo Renshu : La clé technique de l’Aïkido de Moriheï Ueshiba », 14 février 2019.

[6] Sur le sujet, Guillaume Erard fait notamment référence à une erreur sur la technique Daki-Jime issue du premier répertoire de base Idori Ikkajo de Daito Ryu Aïkijujutsu.

[7] Kenji Tomiki le précisera lui-même comme le confirme Stanley Pranin dans son article intitulé « Kobukan Dojo Era, part 2 », Aïkido Journal, 2014.

[8] Sur ce point se référer à l’article de Stanley Pranin intitulé « Gozo Shioda, Aikido’s Little Giant », Aikido Journal, 2015

[9] Cette affirmation est confirmée par quelques élèves d’avant-guerre dont Takako Kunigoshi elle-même dans son interview réalisée par Stanley Pranin mais également confirmé par d’autres comme Zenzaburo Akazawa. Sur le sujet, se référer aux travaux de Stanley Pranin et son article Kobukan Dojo Era (Part 2), Aïkido Journal ainsi qu’à l’article de Simone Chierchini, Aïkido Italia Network, dans son article intitulé « Takako Kunigoshi, Kobukan Dojo Artist and Budoka ».

[10] Sur ce sujet, il existe des discordances temporelles entre l’interview de Takako Kunigoshi et d’autres articles à son sujet. De source sûre, cette dernière semble intéressée par « la self-defense » à destination du public féminin très tôt dans sa carrière martiale. On peut toutefois difficilement estimer techniquement ce qu’elle enseignait à cette période. Le nombre de ses élèves dans les années 40 étaient estimés entre 30 et 50 personnes ce qui laisse à supposer sur son succès et sa notoriété.

[11] Se référer sur le sujet à l’article de Chris Li intitulé « The Pantom Manual : Yamato Ryu Goshijutsu », Aïkido Sangenkai, 2017.

[12] Page 242 de l’ouvrage, la signature de Ueshiba Moritaka apparait effectivement sur l’ouvrage mais pas seulement puisque  le Manuel Fantôme est crédité aussi de la licence du célèbre Seiko Fujita et d’autres artistes martiaux proches d’O-senseï.

[13] Sur ce point, se référer au site aikido-montarnaud, dans l’article intitulé « Takako Kunigoshi ».

[14] Sur le sujet se référer à l’article de Chris Li intitulé « Aïkido Maki no Ichi O sensei’s first book on Aïkido », Aïkido Sangenkai, Mars 2016. A l’évidence, Chris précise que le matériel de l’ouvrage de 1954 est une combinaison de Budo Renshu datant de 1933 et Budo daté de 1938 (et réalisé pour le prince Tsunemori Kaya qui était l’un des étudiants de prestige d’O-sensei).

Rédigé par Aïki-Kohaï

Publié dans #Japon traditionnel, #Actualités-Nouveautés, #Pratique de l'Aïkido

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